Une carte pour mesurer l’impact écologique du naufrage de l’Erika
Le pétrole de l’Erika continue à dériver. Sur Internet, on peut suivre, en direct, l’évolution de la marée noire.
Articque est dirigée par Georges-Antoine Strauch, un Breton qui a vécu la catastrophe de l’Amoco Cadiz. Dès le naufrage de l’Erika, il s’est rapproché d’autres amoureux de la région pour mettre en place ce service entièrement gratuit.
Météo France dresse des cartes régulières des effets du naufrage de l’Erika. Des cartes sont réalisée sur la base d’observations aériennes. Météo France a également largué des bouées émettrices dérivantes qui renseignent sur le déplacement des nappes. À partir de ces données et des observations météorologiques, les techniciens effectuent des simulations. Ces informations sont transmises au Cèdre, le Centre de Documentation sur les Pollutions, et au PC Polmar. On peut consulter ces cartes sur le site web Meteo.fr
Les services officiels ne sont pas les seuls à exploiter les nouvelles technologies pour suivre la catastrophe de l’Erika. Sur place, des centaines de bénévoles se sont regroupés et ont mis en place un véritable dispositif de surveillance et de communication par Internet. C’est le cas de l’association Radiophare, qui propose notamment une carte interactive, développée par la société Esri, qui indique la progression des nappes de pétrole en fonction de données fournies par la Préfecture de Brest.
Une autre entreprise, la société Articque, spécialisée dans les logiciels de cartographie, a réalisé une carte qui renseigne sur la pollution des côtes (Novembre 1999 : naufrage de l’Erika). Les informations sont fournies par un réseau de vigies. Ce sont bénévoles habitants la région. Chaque jour, chacun se connecte à l’aide d’un mot de passe et décrit ce qui se passe : si la plage est polluée, s’il y a une tâche de pétrole à proximité, etc. Le logiciel calcule alors la distance qui sépare les côtes de la marée noire, commune par commune.
Articque est dirigée par Georges-Antoine Strauch, un Breton qui a vécu la catastrophe de l’Amoco Cadiz. Dès le naufrage de l’Erika, il s’est rapproché d’autres amoureux de la région pour mettre en place ce service entièrement gratuit.
Internet permet aux habitants de coordonner leurs actions sur le terrain. Il ne manque plus que des webcams qui permettrait de voir en direct ce qui se déroule sur place.