Publié le 13/08/2021 par Mathieu Boisseau | Mis à jour le : 20/12/2021 | 6 min de lecture
Sujets : Business Intelligence, Cartographie, Géomarketing, Logiciel de cartographie
Martin Lienesch
Martin Lienesch, chef de projet : « Des clients satisfaits qui en veulent plus : c’est le meilleur indicateur »
Arrivé chez Articque en décembre 2014 avec notamment un diplôme de géomaticien en poche, Martin Lienesch a occupé le poste de chargé d’études au sein du service de cartographie avant de rejoindre le pôle Projets dirigé par Nicolas Cuartero. Il nous explique quelles sont ses missions et nous détaille sa conception du métier de chef de projet informatique.
Nos questions à Martin Lienesch, chef de projet informatique Articque :
1. Quel est ton parcours scolaire et universitaire ?
2. Quand et comment es-tu arrivé chez Articque ?
3. En quoi consiste ton métier de chef de projet informatique ?
4. Qu’est-ce qu’un projet informatique réussi selon toi ?
5. Quels sont les projets informatiques qui t’ont le plus marqué ?
1. Quel est ton parcours scolaire et universitaire ?
Martin Lienesch : « Après un baccalauréat ES obtenu au lycée Grandmont, j’ai débuté une licence de géographie à l’Université de Tours. Je m’intéressais alors à la géographie en tant que science humaine et sociale et comme outil d’explication du monde, qui pour moi valait aussi bien que l’histoire ou l’économie. Mon goût pour la cartographie est apparu plus tard. J’ai prolongé ma licence par un premier master professionnel intitulé ‘Management des territoires urbains’ (master double juriste/géographe). La finalité de ce master était de former des spécialistes du droit de l’aménagement, des PLU et de la planification territoriale.
Après une année de recherche d’emploi infructueuse, j’ai décidé de me lancer dans un second master de Géomatique en alternance à l’université de Cergy-Pontoise. Un diplôme de géomaticien permettait de s’insérer plus facilement dans un environnement professionnel qui me convienne pleinement. J’ai travaillé durant ce master au sein du groupe Paris Aéroport et plus précisément dans un service transverse chargé de mission SIG. Paris Aéroport possédant un important parc immobilier, le but était d’obtenir une vision globale de son patrimoine. Il fallait recenser l’intégralité du parc immobilier (surface SHON, géolocalisation…) et des objets patrimoniaux (extincteurs, escalators…) de manière à centraliser ces informations dans un seul Système d’Information (SI). »
Atlas réalisé par Martin Lienesch à l’occasion de l’épidémie de Covid 19/coronavirus
2. Quand et comment es-tu arrivé chez Articque ?
Martin Lienesch : « Je suis arrivé chez Articque quelques mois après la fin de ce 2ème master, en décembre 2014. J’ai été recruté comme géomaticien chargé d’études au sein du service Cartographie. L’une de mes missions consistait à faire de la gestion de projet informatique. À l’époque, je n’avais pas forcément la palette ‘Chef de projet’ mais j’’ai commencé à utiliser des outils de gestion de projet chez Articque. J’ai appris énormément de choses sur le tas, surtout dans l’informatique, notamment au contact de Matthieu Vibert (comme à maintenir des serveurs et à utiliser PostGreSQL entre autres). J’ai vu arriver la version 7 de Cartes & Données ainsi que C&D Online. Puis, début 2015, j’ai rejoint les développeurs Projets et leur responsable Anne-Pierre Piat-Chantelat. Je l’ai secondée pendant un certain temps avant de lui succéder comme chef de projet informatique à son départ en décembre 2015. »
3. En quoi consiste ton métier de chef de projet informatique ?
Martin Lienesch : « Mes missions consistent à accompagner la vie d’un projet dans toutes ses phases de réalisation : de l’avant-vente à la livraison. Je suis donc en relation directe avec nos clients pour transformer leur expression de besoin en cahiers des charges et assister les commerciaux dans la rédaction des propositions commerciales. »
« Une fois le projet signé, nous devons le réaliser :
– en tant que géomaticien, je participe à la création de la base de données et les traitements géographiques des données sont ma spécialité. Je suis également chargé de la réalisation des cartes sur Articque Platform.
– comme chef de projet, je pilote les développements d’une équipe de quatre développeurs, dont je suis le manager. J’assure la liaison avec tous les services d’Articque qui sont partie prenante du projet (DSI, Commerciaux, Comptabilité, Marketing).
Au sein du pôle Projets, nous appliquons les méthodes Agile, dans le développement et dans la relation client. Nous cherchons à les intégrer de manière optimale dans un projet. Il faut s’adapter à leurs contraintes, à leurs méthodes de travail et rester flexibles. À chaque fin de Sprint de développement (tous les 15 jours), je mène un ‘sprint démo‘, qui est l’occasion de montrer à nos clients l’avancée du travail réalisé par nos équipes. Nous définissons ensemble le contenu du ‘backlog‘ qui va donner la direction du sprint suivant. »
« Cette méthode de travail agile incite nos clients à faire du recettage durant le projet et non à la fin du projet informatique. C’est d’abord leur projet, il est essentiel de le co-construire pour aboutir à un résultat que chacun puisse s’approprier. Nous faisons de la co-construction de projet avec nos clients, c’est super important. »
4. Qu’est-ce qu’un projet informatique réussi selon toi ?
Martin Lienesch : « Le 1er critère, c’est de développer un outil Articque qui fonctionne. Qui soit robuste et fiable dans le temps. Notre spécialité, c’est le développement de technologies solides car complexes, qui ont besoin de vivre dans le temps parallèlement au produit (Articque Platform). Nous mettons donc l’accent sur les bases de données, sur la maintenance du code et sur la mise à jour des données.
Le 2ème critère concerne l’implication et la satisfaction du client. Il est préférable qu’il se serve du produit conçu et qu’il le fasse évoluer dans le temps. Un outil informatique a horreur du vide, il faut que ça bouge. Développer un projet informatique, c’est comme construire une maison : Articque est le maître d’œuvre et nous travaillons avec le client, ses services (DSI, métiers, achats) et ses prestataires.
Nous commençons par poser les fondations de la maison (les bases de données), puis nous montons les murs et ensuite la toiture en tenant compte de la technique et de l’aspect humain… Les projets informatiques meurent lorsque plus personne ne s’en sert. L’outil a beau être parfait, il est primordial que le client se l’approprie, s’implique dans son utilisation, le trouve utile et conforme à ce qu’il souhaitait initialement. Sinon, le client s’en servira de moins en moins jusqu’à mettre fin à la maintenance de l’outil assez rapidement. Enfin, un projet informatique abouti réussit à utiliser nos technologies et à mettre au point un outil les mettant à contribution. »
5. Quels sont les projets informatiques qui t’ont le plus marqué ?
Martin Lienesch : « Deux projets informatiques m’ont plus particulièrement marqué :
– d’abord, le projet pour notre client SGS, 1er projet informatique sur lequel j’ai travaillé en étroite collaboration avec les développeurs R&D et Projets d’Articque. C’est une première mémorable car c’est le premier projet web dans lequel nous avons utilisé la technologie Cartes & Données, avec le moteur de C&D Online.
– ensuite, le projet Sekuta pour notre client Toyota France. C’est un projet plus récent et important qui va rentrer dans sa 2ème année, avec beaucoup d’acteurs. Ce projet, sur lequel je travaille non-stop depuis 2 ans, ne cesse d’évoluer au fil du temps.
Ce qui m’intéresse dans ma fonction, c’est la transversalité. Nous sommes capables de travailler pour n’importe quelle entreprise présente sur n’importe quel marché. En conséquence, chaque projet informatique est unique. Beaucoup de nos projets actuels sont intéressants. Les clients sont satisfaits de notre travail et ils en veulent plus : c’est le meilleur indicateur pour nous. »
Mathieu Boisseau
J’ai rejoint Articque comme rédacteur SEO afin de créer des contenus dédiés au monde de la cartographie statistique.