Publié le 09/07/2021 par Mathieu Boisseau | Mis à jour le : 04/07/2022 | 5 min de lecture
Sujets : Business Intelligence, Cartographie, Formation, Géomarketing, Logiciel de cartographie
Matthieu Vibert
Matthieu Vibert, chef de projet : « Nos clients savent que nous sommes fiables »
Depuis son arrivée chez Articque en septembre 2011, Matthieu Vibert a été formateur-cartographe avant de devenir chef de projet informatique et développeur au sein du pôle Projets. Il nous raconte son parcours, son quotidien de chef de projet informatique et la relation de confiance qu’il entretient avec les clients d’Articque.
Nos questions à Matthieu Vibert, chef de projet informatique d’Articque :
1. Quel est ton parcours scolaire et universitaire ?
2. Quand et comment es-tu arrivé chez Articque ?
3. Quelles sont tes missions chez Articque ?
4. Qu’est-ce qu’un projet informatique réussi selon toi ?
5. Quel est le projet informatique dont tu es le plus fier ?
1. Quel est ton parcours scolaire et universitaire ?
Matthieu Vibert : « J’ai d’abord passé un bac STAE (Sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement) au lycée agricole d’Objat en Corrèze avant de suivre un BTS ‘Aménagement paysager’. J’avais dans l’idée de devenir paysagiste, dans un bureau d’études par exemple. J’utilisais les logiciels Designcad et Autocad mais pas de SIG. Toutefois, lors d’une épreuve pluri-disciplinaire en 2ème année de BTS, j’ai ressenti pour la première fois l’envie de transmettre un savoir, en l’occurrence de devenir enseignant, et plus particulièrement professeur des écoles.
Comme j’aimais le dessin, les plans, les cartes et les métiers de l’enseignement, j’ai naturellement opté pour un master de géographie à l’université de Limoges. Le diplôme en poche, je me suis tourné vers le concours de professeur des écoles. Malheureusement, je n’ai pas pu l’obtenir mais j’ai validé le master ‘Métiers de l’enseignement de la formation et de l’éducation’. »
2. Quand et comment es-tu arrivé chez Articque ?
Matthieu Vibert : « En tant que jeune diplômé, il était difficile de trouver un premier emploi. J’ai donc postulé dans beaucoup d’entreprises et d’organismes publics afin d’augmenter mes chances d’être recruté en tant que SIGiste ou chargé de mission. Deux structures m’ont contacté : le Conseil Régional de Poitou-Charentes, qui me proposait un poste de chargé de mission éducation en CDD, et Articque qui cherchait un formateur- cartographe en CDI.
Mon choix s’est tourné vers Articque, une entreprise dynamique et idéale pour m’épanouir, développer de la polyvalence et progresser dans la cartographie et la formation. Je suis donc arrivé chez Articque le 1er septembre 2011 dans le service de formation alors dirigé par Camille Ratia. »
3. Quelles sont tes missions chez Articque ?
Matthieu Vibert : « À mon arrivé chez Articque, j’étais formateur-cartographe et je le suis resté jusqu’en 2015. Au fil du temps, les formations que j’ai dispensées à nos clients m’ont permis de consolider mes compétences cartographiques et pédagogiques. En plus, j’adorais sillonner les routes de France, même si c’était parfois éprouvant : il m’est arrivé de cumuler 2 à 4 jours de formation par semaine. J’avais envie d’un poste encore plus technique et plus orienté développement. J’ai donc profité d’un besoin de ressources au pôle Projets, dirigé par Nicolas Cuartero, pour prendre la casquette de consultant puis de chef de projet, un poste qui correspondait à mon besoin d’apprendre.
Mon poste actuel de chef de projet informatique est beaucoup plus technique que celui de formateur-cartographe. Il est très opérationnel. Concrètement, j’ai une facette de développeur et une autre de chef de projet, j’alterne parfois les deux sur un même projet. J’ai appris différents langages de développement (javascript, php, xml, html css) sur des frameworks comme Symfony et des outils comme React. Je suis aussi l’un des référents techniques d’Articque auprès de nos clients, avec qui j’ai créé au fil du temps des relations de confiance. L’avantage, c’est qu’ils nous connaissent et savent précisément ce qu’Articque peut leur apporter. Ils savent que nous sommes fiables et capables de nous mobiliser pour garantir le succès de leur projet.
Enfin, tout comme mon collègue Martin Lienesch, j’assure certaines autres missions : rédaction des propositions commerciales, chiffrage des projets ou gestion des demandes d’évolution de nos clients. »
4. Qu’est-ce qu’un projet informatique réussi selon toi ?
Matthieu Vibert : « Un projet informatique réussi est un projet qui ne va pas entraîner de surcoûts pour l’entreprise et qui aura généré une très grande satisfaction chez le client. On parvient à respecter les délais et les coûts du projet (pour le client et pour Articque) et à traduire le besoin du client par des solutions techniques efficaces.
La réussite d’un projet informatique est conditionnée à un impératif : obtenir l’adhésion de l’ensemble des utilisateurs de ce projet côté client. Cela signifie que le projet va vivre dans le temps.
La réussite d’un projet informatique se mesure par plusieurs éléments :
– des demandes d’évolutions : les clients utilisent le produit et ont de nouvelles idées pour l’améliorer
– le projet est tout simplement utilisé par le client, ce qui lui qui apporte une vraie plus-value, un retour sur investissement. Si les clients ont l’impression que c’est un bon retour sur investissement, ils vont continuer à le faire vivre. »
5. Quel est le projet informatique dont tu es le plus fier ?
Matthieu Vibert : « Il s’agit du projet MMA. C’est d’ailleurs le projet sur lequel je travaille depuis le plus d’années : j’ai été à la fois chef de projet et développeur. On peut dire que ce projet m’a fait grandir. En dehors de ce projet, je ne peux pas nier que ma crédibilité dans mon poste actuel est liée aux formations réalisées avec le logiciel Cartes & Données et aux différents stagiaires que j’ai rencontrés. Ils sont issus de tous les secteurs d’activité : des laboratoires pharmaceutiques (Bayer, Mylan), de l’industrie en passant par le domaine du médical (ONCORIF, ELSAN, Ministère de la santé), de l’assurance (MMA) et de l’automotive (avec Toyota par exemple).
Certaines thématiques me sont plus familières car je les ai étudiées dans le cadre de mes études universitaires, comme la gestion des risques (notamment le risque inondation) ou les problématiques liées à la géographie de la santé, à l’aménagement sanitaire (Emmanuel Vigneron, expert dans ce domaine, est l’un de nos clients également). J’avais donc également certaines connaissances utiles pour échanger avec le client dans la phase d’avant-vente, comme ELSAN pour la simulation d’implantations d’établissements hospitaliers. »
Mathieu Boisseau
J’ai rejoint Articque comme rédacteur SEO afin de créer des contenus dédiés au monde de la cartographie statistique.