Publié le 13/10/2021 par Mathieu Boisseau | Mis à jour le : 21/12/2021 | 4 min de lecture
Sujets : Applications métiers, Cartographie, Logiciel de cartographie
Nicolas Cuartero
Nicolas Cuartero : « Un projet numérique de cartographie doit fédérer les gens en interne »
Après nos chefs de projet Matthieu Vibert et Martin Lienesch, c’est au tour de Nicolas Cuartero, directeur du pôle Projets d’Articque, de nous expliquer ce qu’est un projet numérique de cartographie réussi et comment cela se traduit concrètement pour nos clients.
Nos questions à Nicolas Cuartero, directeur du pôle Projets d’Articque :
1. Qu’est-ce qu’un projet numérique de cartographie réussi ?
2. Comment optimiser les chances de succès d’un projet numérique ?
3. Comment se traduit concrètement la réussite d’un projet numérique ?
1. Qu’est-ce qu’un projet numérique réussi pour un client ?
Nicolas Cuartero : « Un projet numérique en cartographie est réussi dès lors qu’il obtient l’adhésion et la satisfaction du client. C’est primordial évidemment. Le projet numérique doit répondre parfaitement au besoin initial du client : l’application cartographique livrée couvre ses besoins.
Le projet est alors exploité par le client et par ses équipes car un projet n’est jamais déployé auprès d’un seul utilisateur. Quelle que soit la fonction que l’on développe, celle-ci est toujours ouverte à davantage d’utilisateurs qu’à simplement un ou deux chargés d’études.
En conséquence, un projet réussi obtient une adhésion en interne : l’outil est accepté et assimilé par les utilisateurs. Développer un projet signifie qu’il y a un objectif de déploiement des outils de cartographie (de tableaux de données et de suivi, de sectorisation, de pilotage, etc…) auprès des équipes internes.
Enfin, un projet réussi coûte au client le temps qui était prévu initialement, il n’explose pas sa charge de travail. Il a donc eu le temps de réaliser, lors du déploiement du projet, la phase de recettage qui est si importante dans la finalisation d’un projet.
C’est une étape cruciale que l’on ne peut pas faire à la place du client. Cette étape est susceptible, lorsqu’elle est sous-estimée, d’allonger considérablement les délais de livraison du projet et d’hypothéquer les chances de réussite. »
L’application cartographique Hermès développée par Articque pour Colas
2. Comment optimiser les chances de succès d’un projet numérique ?
Nicolas Cuartero : « Chez Articque, durant la phase d’avant-vente, un maximum d’éléments techniques sont intégrés dans nos offres commerciales. Par exemple, pour définir le besoin d’un client, notre chef de projet informatique Martin Lienesch utilise un système de story (sur le modèle « Je suis directeur commercial et je veux faire ça ») pour être sûr qu’il y ait une parfaite compréhension – réciproque – du projet. Le projet est ainsi clarifié. Il y a une adéquation entre le besoin du client et la solution qui sera développée.
Pour Articque, il s’agit de répondre aux besoins internes et d’assurer l’adhésion des collaborateurs à l’usage de la solution.
De plus, il y a une répartition équilibrée des tâches au sein du pôle Projets d’Articque, ce qui concourt à optimiser les chances de réussite d’un projet. Étant directeur de ce pôle Projets, je possède une vision globale. Je peux donc mobiliser une compétence particulière sur un développement spécial. J’interviens ponctuellement à certains moments pour sensibiliser notre client aux méthodes agiles ou lorsque j’ai un message à lui faire passer.
Martin Lienesch est chef de projet informatique au quotidien. Il est capable d’aller solliciter différents interlocuteurs pour faire avancer un projet. Il est dans le fonctionnel au quotidien (en charge des sprints démo notamment) et met en place le modus operandi nécessaire à la bonne réalisation du projet. Pour des questions orientées IT, c’est notre responsable SI Josip Dupuit qui intervient directement auprès du client. »
L’application Articque Business Locator développée par Articque pour Colas
3. Comment se traduit concrètement la réussite d’un projet cartographique ?
Nicolas Cuartero : « On peut dire qu’un projet numérique est réussi à partir du moment où un nombre conséquent d’utilisateurs internes font des retours d’expérience et demandent des évolutions pour l’application cartographique. Dans ce cas, notre client se fait le porte-parole des utilisateurs. C’est cette adhésion massive en interne qui est à l’origine du prolongement d’un projet dans le temps. La durée de vie globale d’un projet spécifique de cartographie dynamique chez Articque est généralement supérieure à 10 ans avec des évolutions technologiques régulières.
C’est le cas actuellement pour l’un de nos clients importants dans l’industrie automobile. Le projet numérique ayant fédéré les gens en interne, des évolutions ont été commandées. Elles prennent en compte non plus uniquement le marché des véhicules neufs mais également celui des véhicules d’occasion.
J’ajoute qu’aujourd’hui, nos projets sont toujours déployés et notre taux de résiliation/churn est presque nul alors que la majorité des projets n’aboutissent pas dans le domaine de l’informatique. Mais cela demande une exigence constante de notre part pour anticiper les évolutions technologiques à venir. Depuis l’apparition d’Articque Platform, nous possédons un socle technologique solide, même s’il y a forcément des adaptations concernant la solution et des développements à réaliser. Mais la maintenance logicielle (comme le passage au HTML 5 ou à une version plus récente de Symfony) et la sécurité sont assurées. Avec Articque Platform, il n’y a pas de rupture technologique. »
L’application de géomarketing Geobusiness développée par Articque pour SGS
Mathieu Boisseau
J’ai rejoint Articque comme rédacteur afin de créer des contenus dédiés au monde de la cartographie statistique.