Evaluer l’impact de la météo sur son activité pour prendre les bonnes décisions
Modéliser les catastrophes naturelles et risques atmosphériques
Développer des solutions innovantes pour quantifier les risques extrêmes
La société Risk Weather Tech
Risk Weather Tech est une société de conseils et d’études auprès de compagnies d’assurance et de Risk Managers. Elle réalise des modélisations de catastrophes naturelles et prend en compte l’impact du changement climatique dans ses analyses.
Les intervenants
Gilles André est président de la société Risk Weather Tech. Docteur en géographie physique, il est expert en modélisation de risques naturels et compte 15 ans d’expérience dans le courtage en réassurance.
Blandine L’Hévéder est directrice générale de la société Risk Weather Tech. Docteur en climatologie et experte en modélisation du climat, elle a 20 ans d’expérience dans le milieu de la recherche sur des problématiques liées au changement climatique.
Pourquoi prendre en compte la météo dans ses analyses ?
De nombreux secteurs d’activité sont météo-sensibles, c’est-à-dire que leur business dépend en partie du climat. Outre les assurances qui s’intéressent aux risques naturels, on peut lister de nombreux secteurs sur lesquels la météo a un impact certain :
- Le tourisme : qu’il s’agisse de l’enneigement pour les stations de ski ou de l’ensoleillement et des vents pour les plages, la météo a un impact direct sur les résultats du secteur.
- Le retail : surveiller la météo permet d’anticiper le taux de fréquentation des magasins, de mettre en avant judicieusement les produits et d’adapter ses promotions. Cela permet aussi de mieux gérer son stock.
- Le secteur automobile : de la météo dépendent en partie la demande d’entretien des véhicules, les besoins de certaines pièces…
- …
Afficher des données météo sur une carte permet donc de visualiser où les conditions seront favorables ou défavorables pour son activité, et d’adapter ses actions pour optimiser ses performances. Les entreprises peuvent croiser leurs données métier avec les données météo et anticiper l’impact de celles-ci sur l’activité (fréquentation, ventes…).
La météo est donc un élément d’analyse qui permet de générer plus de business tout en réduisant ses coûts !
Assurances et données météo : le bouleversement du changement climatique
Le changement climatique conduit à une augmentation en fréquence et en intensité des risques naturels, ainsi qu’à une modification de leur géographie, ce qui a un impact direct sur les sinistres gérés par les sociétés d’assurance.
Quelques chiffres
D’après la Caisse Centrale de Réassurance (CCR), la sinistralité annuelle moyenne tous périls confondus devrait augmenter de 35% à l’horizon 2050. On prévoit ainsi :
du risque de submersion (élévation du niveau de la mer, hausse des tempêtes et cyclones…)
du risque de sécheresse
du risque d’inondation
Il devient donc crucial pour les sociétés d’assurances d’anticiper le changement climatique et de s’y adapter afin d’assurer la pérennité des couvertures d’assurances.
Cas d’études : un zonier de tarification sécheresse pour les assurances
Le type de sinistre étudié
Le risque naturel « subsidence » correspond au mouvement des sols par sécheresse –réhydratation, ce qui cause des dommages importants aux bâtiments. Ces dommages sont couverts par le régime catastrophes naturelles depuis 1989, avec une durée de reconnaissance élevée : la demande de reconnaissance peut être faite jusqu’à 18 mois après le sinistre.
Les enjeux pour les compagnies d’assurance
Le risque naturel « subsidence » est moins impressionnant, médiatiquement parlant, qu’une inondation, mais il est néanmoins très important. Il s’agit en effet de 38% des cas de sinistralité Catastrophe Naturelle sur la période 1982 – 2014, soit une moyenne annuelle de 362 millions d’euros. Le plus gros coût lié à ce risque est celui de la sécheresse de 2003, classée 2ème plus grande catastrophe naturelle après l’ouragan Irma.
Le coût moyen d’un sinistre de subsidence est de 10 000 €, mais la volatilité de ce coût est élevée (jusqu’à plus de 100 000€), ce qui constitue un fort facteur d’incertitude pour les compagnies d’assurances, à qui ce type de sinistre coûte très cher.
L’évolution de ce type de sinistre avec le changement climatique
D’après la CCR, la sinistralité annuelle moyenne sécheresse attendue à l’horizon 2050 devrait augmenter de 23%.
Une évolution fortement spatialisée
Dans le cadre du changement climatique, les phénomènes de sécheresse vont s’accentuer sur l’ensemble du territoire, quels que soient les mois considérés. Mais on peut également repérer des zones plus ou moins touchées selon les périodes de l’année.
Par exemple, les mois de janvier à mars marquent ainsi un assèchement important pour la Bretagne et la côte Sud-Est de la France, tandis que le phénomène est très visible sur la façade Nord-Ouest au mois de décembre.
Quant aux mois d’avril et mai, ils seront marqués par un assèchement fort sur toute la France.
Une évolution en corrélation avec l’évolution prévue de la population
On peut également croiser cette évolution prévue de l’assèchement des sols avec une carte du taux de croissance de la population.
Celle-ci a tendance à s’installer sur les côtes ; or on voit bien que la sinistralité s’y concentre également. C’est à ces endroits là que les assurances vont devoir adapter leurs tarifs en priorité.
La solution proposée par Risk Weather Tech face au changement climatique
Afin de permettre aux assurances d’adapter leur tarification à ce type particulier de sinistre, Risk Weather Tech a proposé la réalisation d’un zonier de tarification adapté au risque Sécheresse/subsidence en utilisant Cartes & Données.
Ce zonier prend en compte la cartographie de référence sur les zones argileuses, qui sont les seules éligibles à la reconnaissance catastrophe naturelle pour ce risque, ainsi que les données SWI (Soil Wetness Index) correspondant à l’indice d’humidité des sols superficiels. Cela permet de connaître la fréquence annuelle d’éligibilité à la reconnaissance Catastrophe Naturelle. Ces données sont visualisées sur une carte à l’échelle très fine du carroyage INSEE. Cette échelle micro est nécessaire pour représenter la donnée argile, car une zone argileuse peut couvrir seulement une partie d’une commune. Les compagnies d’assurance travaillent également de plus en plus avec des données géocodées à l’adresse afin de les rattacher à ce carroyage.
Le zonier permet à un agent de compagnie d’assurance de voir directement combien va coûter la subsidence dans sa prime d’assurance globale s’il souhaite souscrire une police à un endroit précis.
Applications à d’autres périls naturels
Ce type de zonier peut être réalisé pour n’importe quel péril naturel : tempête, grêle, submersion marine… Le but est de mettre à disposition d’agents d’assurance des solutions pratiques pour leur permettre de repérer si une zone est à risque, s’ils ont l’autorisation de souscrire une police… simplement en tapant une adresse.
Exposition Tempête
Exposition Grêle
Exposition Submersion Marine
« L’accompagnement d’Articque a toujours été très cordial et très efficace : c’est agréable d’avoir des partenaires réactifs pour offrir un service de qualité à nos clients. En plus, avec Articque, on peut faire du sur-mesure ! »
– Gilles André, Président de Risk Weather Tech
Le partenariat avec Articque
« Notre partenariat avec Articque permet de déployer chez nos clients des outils d’aide à la décision à partir des supports de données fournis par Risk Weather Tech : des données climatologiques (température, précipitations…) actuelles et futures prévues par le GIEC, mais à petite échelle, ainsi que de calculer des indicateurs d’exposition au risque. »
Vous voulez en savoir plus sur l’intérêt de cartographier les données météo pour votre secteur d’activité ?
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